Jour 1 (lundi 21/07) : Arrivée à La Paz (Bolivie).
Cette ville est située entre 3300 et 4000 mètres au-dessus du niveau de la mer, accrochée aux flancs d'un canyon, dans une dépression de l'Altiplano et entourée de pics neigeux, tels que l'lilimani, I'lilampu, etc. Il y a plus de 1000m de dénivelé entre la ville haute (El Alto, plus pauvre) et la ville basse. La Paz est la capitale financière et politique du pays bien que Sucre soit la capitale judiciaire.

Jour 2 (mardi 22/07) : Vallée de la Luna et marchés (Bolivie).
Nous découvrons la Vallée de la Lune, un canyon dont les eaux ont érodée la roche friable en centaines de cheminées de fées et pitons filiformes, ouvragés comme de la dentelle. Un paysage fantastique crée par l'eau.
Nous consacrons le reste de la journée aux marchés, aux quartiers populaires ou quartier de Tambos, le Thanta Katu (marché aux puces). Le marché des Sorciers, situé dans une ruelle tortueuse, est le marché le plus insolite; les Chipleras exposent les objets les plus hétéroclites servant à préparer des amulettes.

Jour 3 (mercredi 23/07) : Tiwanaku (Bolivie), Desaguadero(frontière), Puno (Pérou).
Nous explorons les ruines des temples à Tiwanaku, à environ 70km de La Paz (province d'Ingavi), inscrit en l'an 2000 au patrimoine mondial de l'Unesco suivant les criteres :
Critère(iii): Les ruines de Tiwanaku sont le témoignage remarquable de la puissance d'un empire qui a joué un rôle majeur dans le développement de la civilisation préhispanique des Andes.
Critère(iv): Les monuments de Tiwanaku sont des exemples exceptionnels de l'architecture et de l'art cérémoniel et public d'une des manifestations les plus importantes des civilisations de la région andine.
La ville de Tiwanaku fut la capitale d'un puissant empire préhispanique qui étendit son influence sur une vaste zone des Andes méridionales et au-delà, et atteignit son apogée entre 500 et 900 de notre ère. Les vestiges de ses monuments témoignent de l'importance culturelle et politique de cette civilisation qui se distingue nettement des autres empires préhispaniques des Amériques.
Nous admirons la fameuse Puerta del Sol avec ses dessins représentant des hommes-condors ou divinités, et au centre, le dieu Viracocha. Devant ce temple, on trouve un temple semi-souterrain contenant 100 têtes anthropomorphes de roche volcanique, qui représenteraient selon certains, les différents peuples du monde.
Les Tintinophiles reconnaîtront peut-être certains monuments qui ont du inspirer Hergé (cf. Le Temple du Soleil)...
Après avoir passés la frontière à pied, on prend un taxi (40 sol) pour Puno (Hôtel Europa, 10 sol/pers.). Le patron de l'hôtel nous propose l'excursion sur le lac ... pour un prix très raisonnable (20 sol/pers.).

Jour 4 (jeudi 24/07) : lac Titicaca, îles des Uros, île de Taquile.
Le lac Titicaca est le lac navigable le plus haut du monde (3810m), 177 km de long, 56 km de large en moyenne pour une superficie d'environ 8300km2. Los Uros, une quarantaine d'îles artificielles entièrement faites de totora (sorte de roseau), amarrées à des piquets leur évitant la dérives, et dont la superficie varie de quelques dizaines à quelques centaines de mètres carrés. Chaque semaine, une nouvelle couche de roseaux est ajoutée pour remplacer celle qui a coulé. Les roseaux totora sont également utilisés pour construire maisons et bateaux (pour les touristes ;-)). Ce sont les bateaux de roseaux des Uros qui inspirèrent la construction du célèbre Kon Tiki en 1947.
Poursuite du voyage vers Taquile, a environ 35 km par bateau de Puno et d'environ 7 km dans sa plus grande longueur, c'est l'île de rêve: pas d'hôtels, pas de routes, pas d'électricité, pas de voitures, même pas de vélos ni de chiens. La visite de l'île en une seule journée risque d'être assez épuisante (le trajet en bateau dure 7h aller-retour), on a décidé d'y passer la nuit. Les habitants ont su refuser la construction d'un hôtel et ont mis en place un système de logement chez l'habitant (10 sol/pers., repas 8 sol/pers.).

Jour 5 (vendredi 25/07) : île de Taquile, Puno.
La communauté de 1.200 indiens y est fort accueillante et le tourisme n'a pas encore modifié d'un pouce le mode de vie de ces habitants d'un autre âge, habillés de vêtements traditionnels. C'est une île qui a su préserver une grande valeur ethnique et culturelle ainsi que les traditions du travail artisanal du textile. Certains hommes portent un bonnet à pointe blanche, qui signifie qu'ils sont célibataires. Les gens y vivent en communauté et maintiennent entre eux une forte cohésion; la répartition des cultures et des récoltes se fait en fonction des besoins de chacun. Les terrasses pré-incas et les petites ruines délimitent le terrain et les nombreuses d'allées vous tiendront occupé. Sérénité et calme sont les maîtres mots de ce lieu.

Jour 6 (samedi 26/07) : trajet Puno-Cuzco en bus, Cuzco.
Située dans les Andes péruviennes, la ville est devenue, sous le grand chef inca Pachacutec, un centre urbain complexe avec des fonctions administratives et religieuses distinctes. Elle était entourée de zones clairement délimitées pour la production agricole, artisanale et industrielle. Au XVIe siècle, quand les Espagnols l'ont conquise, ils ont conservé sa structure mais ont construit des églises et des palais baroques sur les ruines de la cité inca (patrimoine mondial 1983). Deux jours avant la fête nationale, les hôtels sont déjà surbookés, on trouve finalement deux chambres dans deux hôtels (Hôtel San Antonio, 425 Punacurco, 15 sol/pers.).

Jour 7 (dimanche 27/07) : Chinchero, Las Salinas, train pour Aquas Calientes.
Chinchero était une cité inca importante située entre Cusco et la Vallée Sacrée proche de l'importante mine de sel de Maras. Elle possédait temples, partie civile et de nombreux champs et terrasses de cultures assurant non seulement son autonomie mais un surplus important pour l'empire. Son marché haut en couleur (le plus beau que l'on ait vu), et l'église toute blanche construite sur des murs incas font sa célébrité.
Après cette visite vraiment intéressante, un taxi nous dépose au bord d'un sentier qui descend aux salines de Maras (Las Salinas). Ces salines, datant d'avant les Incas et sont toujours en service. Alors qu'on descend sur le sentier, elles apparaissent au détour d'un virage comme un éclat blanc au milieu de la roche rouge des montagnes et des cultures de couleur vert-jaune, avec en contre-point des sommets enneigés au loin. A mesure que l'on descend, on aperçoit beaucoup mieux la structure de ces salines. De l'eau issue du haut des montagnes coule à travers celles-ci et se charge en sel. Cette eau est distribuée grâce à un ingénieux système de petits canaux dans des vasques, où elle s'évapore. Ensuite, un peu comme dans les marais salant, le sel est récolté. Après avoir parcouru les salines par un des chemins qui les traversent, on descend en bas de la vallée retrouver la route entre Urubamba et Ollantaytambo. Un collectivo nous emmènera jusqu'a Ollantaytambo (record battu : 26 personnes dans le "Matatu" - nom africain pour désigner un mini van, en général de marque japonaise, conçut en théorie pour une petite dizaine de personnes !). A Ollantaytambo, on prend le train pour Aquas Calientes (environ 20$ aller-retour), on y arrive autour de 22h et là encore, trouver un hôtel est particulièrement laborieux, finalement un couple d'hôteliers nous hébergera dans leur hall d'entrée. Si vous prenez ce train là (train du soir, retour le surlendemain), pensez à réserver l'hôtel à Aquas Calientes.

Jour 8 (lundi 28/07) : Machu Pichu, retour à Aquas Calientes.
À 2 430 m d'altitude, dans un site montagneux d'une extraordinaire beauté, au milieu d'une forêt tropicale, Machu Picchu a probablement été la création urbaine la plus stupéfiante de l'Empire inca à son apogée : murailles, terrasses et rampes gigantesques sculptent les escarpements rocheux dont elles paraissent le prolongement. Le cadre naturel, sur le versant oriental des Andes, fait partie du bassin supérieur de l'Amazone, riche d'une flore et d'une faune très variées (patrimoine mondial 1983).

Ce n'est qu'en 1911 que Bingham, archéologue américain, découvrit le Machu Pichu, tout à fait par hasard. Il fut d'ailleurs étonné de constater que cette cité perdue était habitée par un couple d'indiens cultivant les terrasses, alors que l'endroit était recherché depuis des siècles par les archéologues. Le Machu Picchu est sans conteste le monument précolombien le plus spectaculaire d'Amérique du Sud, autant par l'importance des constructions que par l'incroyable splendeur du site.
Afin d'éviter la foule, on se lève à 4h30, départ à peu prés vers 5h, les 400m de montée se déroule dans une jungle luxuriante. On arrive au Machu Pichu autour de 7h. On y passe la journée, le site est exceptionnel.

Jour 9 (mardi 29/07) : Ollantaytambo, Pisac, Cuzco.
Ollantaytambo, à 97 km de Cuzco, cette ville fut un gigantesque complexe agricole, social, religieux et administratif inca. Cette forteresse dont le nom signifie « l'auberge d'Ollantay », du nom d'un guerrier, fut le siège de combats acharnés entre Incas et Espagnols. Dans la partie haute se trouvent les vestiges du temple, tout en porphyre rouge, les plus remarquables étant six blocs assemblés entre eux avec une grande précision par des blocs plus minces. Les blocs furent transportés et montés jusqu'au temple par un système de plans inclinés, depuis les carrières qui se trouvent à 6 km et de l'autre côté de l'Urubamba ! Suite de la vallée sacrée, un taxi nous emmène à Pisac.

Pisac, à 32 km de Cuzco, des terrasses, constructions et tours colossales d'une belle finition architecturale occupant toute une montagne; on y trouve un intiwatana (horloge solaire). Voir le marché, incontournable, animé et coloré (moins beau que celui de Chinchero). Village paisible, on y a passe la nuit. Inimitables empanadas a l'un des angles de la Plaza de Armas.

Tambo Machay, Puca Pucara, Kenko et Sacsayhuaman, un taxi nous emmène jusqu'au site de Tambo Machay, à partir duquel nous irons à pied jusqu'à Cuzco en passant par les sites de Puca Pucara, Kenko et Sacsayhuaman.

Jour 10 & 11 (mercredi 30/07, jeudi 31/07) : visite de Cuzco, Tipon.
La Plaza de Armas : bordée par la cathédrale et la Compañia de Jesus. La Plaza s'étend exactement sur l'espace cérémonial inca et était entourée de prestigieux monuments. Aujourd'hui, presque entièrement bordée de galeries à portiques, avec ses deux prestigieuses églises, c'est l'une des plus jolies places coloniales du Pérou.
La cathédrale : édifiée en 1560. L'autel principal et le retable entièrement en argent. Débauche d'or et d'argent prélevés par les Espagnols lors de la conquête.
Tipon : LE village pour manger du Cuy (cochon d'inde, 13 sol/pers.).

Jour 12 (vendredi 01/08) : bus pour Arequipa (compagnie Cruz del Sur, 32 sol/pers.).
Arequipa est situé à une altitude de 2325 m. Cette belle ville est pratiquement totalement construite à partir de sillar, un genre de pierre volcanique blanche. C'est pourquoi Arequipa s'appelle la ville blanche. Avec son million d'habitants, Arequipa est la deuxième ville du Pérou. Le premier hôtel est complet, le chauffeur de taxi nous en propose un autre : Hostal Hospedaje The Tourist House, 435 Alvarez Thomas, qui se révèle très bien (10 sol/pers.).

Jour 13 (samedi 02/08) : Arequipa, visite du couvent Santa Catalina.
De loin le plus intéressant à visiter dans Arequipa c'est le couvent Santa Catalina. Construit comme ville dans une ville en 1580 et agrandi au 17ème siècle. C'est probablement le plus grand couvent au monde. 450 nonnes ont vécu là pendant plus de 400 ans, totalement coupées du monde extérieur. Santa Catalina s'est enveloppé dans le mystère et le silence jusqu'en 1970 où une grande partie du couvent a ouvert ses portes au public. Locaux et touristes avec ou sans un guide peuvent librement le visiter. Tout a été admirablement rénové et les petites rues et places sont pleines des fleurs colorées et les murs sont peints de couleur vives.

Jour 14 & 15 (dimanche 03/08, lundi 04/08) : Ascension du Misti.
Tentative d'ascension du Misti (5825 m), un des volcans qui domine Arequipa. Après s'être fait déposer en 4x4 (Zarate, 80$ pour l'aller-retour) à 3400m, montée au camp de base à 4600m, la nuit est agitée, le temps se dégrade, la montée s'avère difficile avec le vent et le froid qui dominent cette ascension. Clotilde et Pic font demi-tour vers 4900m, on décide avec Loïc de poursuivre, espérant une éclaircie, on atteindra le bord du cratère (à peu prés 5600m à l'alti), mais on renoncera, faute de visibilité, en raison d'un peu de neige et d'un vent très violent. Les deux seuls jours de mauvais temps du voyage.

Jour 16 (mardi 05/08) : bus pour le canyon de Colca (16 sol/pers.).

Jour 17 (mercredi 06/08) : canyon de Colca, descente à l'oasis au fond et remontée.
Cette journée est constituée par une rando dans le fond du Canyon, 1000m plus bas, où se trouve une oasis. On se baigne dans la piscine aménagée (eh oui, même moi !), on y rencontre deux françaises.

Jour 18 (jeudi 07/08) : Cruz del Condor, Chivay, bus pour Arequipa et bus de nuit pour Nazca.
On reprend le bus en direction de Chivay (le village à l'entrée du canyon), en faisant un arrêt à Cruz del Condor, un lieu où nichent plusieurs couples de condors. Ils sont très facilement observables tous les matins quand ils partent chasser. On remonte dans le bus en direction de Chivay, arrivés sur place, le prochain bus avec de la place n'est qu'un peu plus tard dans l'après-midi. On en profite pour aller voir le marché de Chivay, qui se révèle intéressant. Le soir on prend un bus de nuit pour Nazca (35 sol/pers.), sur la côte.

Jour 19 (vendredi 08/08) : Survol des lignes de Nazca, visite du cimetière de Chauchilla.
Situés dans la plaine côtière aride du Pérou à quelque 400 km au sud de Lima, les géoglyphes de Nazca et de Pampas de Jumana couvrent environ 450 km². Ces lignes, tracées dans le sol entre 500 av. J.-C. et 500 apr. J.-C., soulèvent une des grandes énigmes de l'archéologie en raison de leur quantité, de leur nature, de leur taille et de leur continuité. Certains de ces géoglyphes représentent des créatures vivantes, d'autres des végétaux stylisés ou des êtres fantastiques, d'autres encore des figures géométriques de plusieurs kilomètres de long. On suppose qu'ils auraient eu une fonction rituelle liée à l'astronomie (patrimoine mondial 1994). Juste avant d'arriver dans la petite ville, on traverse un immense plateau désertique, semblable au Sahara. A l'arrivée du bus, on est "agressés" par les rabatteurs qui nous ventent chacun les mérites de tel ou tel hôtel, au réveil, c'était un peu dur. Une fois à l'hôtel, la négociation pour le survol des lignes en avion commence, on arrive à un prix de 50$ par personne tout compris. Apres une certaine attente à l'aéroport, on part effectuer notre tour, à mon sens ça vaut le coup. Le soir on se rend à une conférence sur les lignes que propose l'ancienne amie de Maria Reiche (la personne qui a étudié les lignes de manière approfondie - 50 ans de sa vie), à faire ! L'après-midi, visite du cimetière de Chauchilla.

Jour 20 (samedi 09/08) : départ de Clotilde et Pic pour Lima. Ica, Pisco pour Loïc et moi.
A l'époque pré-inca (2.500 av. J.C. à 1.400 ap. J.C.), cette région fut habitée par des peuples appartenant aux cultures Paracas et Nazca, qui avaient déjà résolu le problème de l'irrigation des terrains désertiques ; leurs systèmes sont encore utilisés de nos jours. Après cette époque, l'inca Pachacutec annexa ces deux cultures à son empire. Aujourd'hui, la région de Ica offre de vertes oasis, un extraordinaire désert de dunes, l'impressionnant paysage de la réserve nationale de Paracas, et des caves viticoles. Un premier bus nous emmène de Nazca à Ica (6 sol/pers.), où l'on visite le musée archéologique qui présente de très belles pièces, notamment plusieurs manteaux, étonnamment bien conservés. Un autre bus nous conduit à Pisco (3 sol/pers.)

Jour 21 (dimanche 10/08) : îles Ballestas, réserve de Paracas.
A 18 km de Pisco et 288 km de Lima par la Panaméricaine, Paracas, c'est un petit port de pêche, des plages, deux hôtels, quelques restaurants et de magnifiques villas. C'est de là que partent les bateaux pour les îles Ballestas. Une balade de 4h environ. Au passage, on admirera le gigantesque et magnifique candélabre, tracé sur la rive par les Paracas. Visible uniquement de la mer, c'est un point de repère utile pour les cap-horniers voguant vers les mers australes.
Les îles Ballestas sont surpeuplées de phoques, de manchots, de pétrels, de cormorans et autres oiseaux aquatiques, producteurs de guano dont les gisements étaient connus des Incas, qui les firent exploiter. Enfin, Paracas, c'est aussi une réserve classée depuis 1975, avec des plages qui comptent parmi les plus belles du Pérou. L'ensemble de l'excursion occupe la journée (45 sol/pers.) ; la partie en bateau étant la plus intéressante.

Jour 22 (lundi 11/08) : Lima.
Bien que sérieusement endommagée par des tremblements de terre, cette « ville des rois » a été jusqu'au milieu du XVIIIe siècle la capitale et la ville la plus importante des territoires sous domination espagnole en Amérique du Sud. Nombre de ses monuments (comme le couvent San Francisco, le plus grand de ce genre dans cette partie du monde) sont des créations communes d'artisans locaux et de maîtres du Vieux Continent (centre historique de Lima - patrimoine mondial 1988).
La Plaza de Armas présente un certain intérêt, entièrement rénovée, elle présente un remarquable ordonnancement d'édifices coloniaux. Sur la gauche, la municipalidad (Calbido), au centre, le Palais du Gouvernement et à droite la cathédrale que l'on visitera, on peut notamment y voir la tombe de Francisco Pizarro.

Jour 23 (mardi 12/08) : Lima, museo archeologico, museo del oro.
On profite de la journée pour visiter deux musées, le musée national d'anthropologie et archéologie, très intéressant, avec de nombreuses pièces, en particuliers des céramiques, et on consacre l'après-midi au musée de l'or, un peu décevant et très cher (30 sol/pers.). On y trouve de nombreux objets en or, argent et pierres précieuses.

Jour 24 (mercredi 13/08) : Lima, couvent Santo Domingo, départ pour Paris.
Situés prés de notre hôtel (hôtel España, 9$/chambre), on visite le couvent et l'église Santo Domingo (5 sol/pers.) avant de se rendre à l'aéroport. L'église possède une très jolie façade en pierre ; le couvent, le cloître et l'accueil sont ornés de précieux carreaux de faïences émaillées de Séville posés en 1620, avec de beaux grillages et murs lambrissés. On peut aussi y voir une remarquable voûte en bois précieux. On visite également les galeries souterraines où se trouvent les Catacombes, découvertes en 1951 et qui servaient de cimetière durant la colonisation.